Notes sans portée

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2005 : découverte de la K7 avec les canards d'Anes & Bateaux, dans la distro de Marvin lors de leur passage au Pakebot. « écoutez ça, c'est vachement bien » qu'y disaient...

29 novembre 2008 : 1er spectacle de marionnettes en cette neigeuse soirée, au Pakebot à Chadron (43), devant une foule acquise & conquise (8 personnes dont 4 bénévoles). Saynette sur l'air du petit bal perdu de Bourvil, expo photo, projection de vidéos, et première tentative de marionnettes musicales.

Différents morceaux repris, surtout des B.O. de films et le morceau "l'hymne" de Anes & Bateaux pour le final ; ça se présentait sous la forme de 2 marionnettes à gaine qui pianotent avec bande son et projections en fond. Pinou assura le son, lumière & effets spéciaux (des confettis et des plumes). L'idée de créer un petit orchestre de marionnettes est issue de cette date.

7 Février 2010 : montage de la structure chariot, avec ce que j'avais sous la main ce jour là (voir photos).

Avril 2011 : création de Zita la Parade, marionnette à gant. Avant, jouer avec une marionnette à gaine était très handicapant et frustrant (seulement 2 doigts utilisables sur chaque main). Ce choix de type de marionnette a pu résoudre le problème du jeu au clavier. C'est à ce moment là aussi que j'ai aussi trouvé en tâtonnant l'air des autres morceaux de la K7 d’Anes & Bateaux.

Mai 2011 : montage de l'ensemble de percussions (pied de micro affublé de cloches, clochettes, ustensiles ménagers, etc...). Pendant ce temps là, à Montpellier, Lilas concocte une chouette affiche.

4 juin 2011 : première date au Pakebot à domicile donc, à l'AG avec des groupes prestigieux.

Quelle journée ah la la quelle journée. Etant également bénévole du-dit lieu, j'ai tapé dans la matinée l'aller-retour Chadron/Rodez pour aller récupérer les Gurzuf (6h de Super 5 en survet' bulgare sous les ondées). Ça a été un sacré bordel pour rendre leur venue possible, ils étaient dans les Pyrénées la veille et jusqu'au matin même on savait pas si ils allaient pourvoir débarquer à la gare ou pas.

Bref, les gars étaient au rendez-vous, bien sympas par ailleurs ces ptits biélorusses, Artem et Yegor. En plus Artem cause français ce qui gâche rien. Retour au bercail, installage du bazar, les groupes arrivent, puis le public.

Franco ouvre les hostilités via sa perf sur la place pendant une courte accalmie, à base de jet de faux chat et de cage à plumes. Puis arrivent les Gurzuf, qui scotchent toute l'assemblée avec leur électro-drum-accordéon virtuose. La soirée défile ensuite avec les Dustman Dilemma de Caen, du jazz-fusion puissant, Chapelle 59 de Lyon/Suisse techniquement impressionnants. J'en vois qu'un bout, faut que j'aille me préparer et me peinturlurer la tête.

Avec tout ça, il est tard (genre 3h du mat'), et me v'la déjà tout bourré. Jens de Binaire s'est super bien occupé du son, un vrai orfèvre ç'ui là. Du coup, fatigue + alcool + son de malade = pas/peu de souvenirs de ce premier « show » (juste une vague impression d'avoir été « englobé/happé » par mon propre truc). Heureusement, Dan avait filmé tout ça (n.b. : c'est le montage vidéo que visionnable sur vimeo.com/joyeuxrodrigo), et ai pu m'apercevoir après-coup qu'y a encore sacrément du boulot avant que ça se tienne bien tout ça. La soirée se termine avec les Binaire au top, rien à ajouter.

24 juin 2011 : au festival de la Pépinière. Ce festoche était organisé par des copains, eux même musicos (Cause Perdue, Lo Radzouka, etc...), chez leurs parents à la Pépinière (lieu-dit en bordure du Puy en Velay). Cet endroit est tout simplement la maison où ils ont grandi, et qui sera démolie sous peu, car elle se situe sur le tracet de la future déviation du Puy.

Ils ont alors eu la bonne idée d'organiser un gros truc sur 3 jours, en invitant les copains à jouer ou festoyer. Pas mal de monde (200 personnes à la louche). Musique, théatre, activités loisirs à base de pétank, une super orga et un beau moment pour tous.

J'me suis produit en intermède, en début de soirée entre Yvan Marc et Sand. Dav était le commis d'effets spéciaux. Ça s'est bien passé, pour l'instant j'arrive à peu près à m'en sortir de la partie "musicale". Reste désormais le gros du boulot, à savoir arriver à faire "vivre" ces marionnettes : arriver à leur donner un caractère, de la consistance, bref les faire jouer. Je crois que les gens ont été un peu surpris du truc par contre, pas/peu de retours ni négatifs, ni positifs sur le coup. C'est en recroisant des gens au bar au Puy quelques temps plus tard qu'on me fit quelques éloges.

8 & 9 juillet 2011 : au Fast Fest Fist Fost Fust Festival à Brugheas (Allier – 03). Organisé par l'asso La Sauce Aux Sons, avec des gens très sympas dedans. D'abord, merci à eux, pour tout (programmation super, très bon accueil, orga, etc...). Peu de public par rapport à la taille de salle, une grosse cinquantaine de personnes tout de même.

Il s'agissait pour moi d'une double date : le 1er soir, j'ai joué en apéro dehors, avant que ça attaque dedans ; gros flip, je me suis littéralement chié dessus, de bout en bout. Je m'explique pas trop encore l'origine de ce stress, bref. En passant, merci à Amélie de Fordamage pour avoir assuré les fameux effets spéciaux jet de plumes. S'en suivit une fort bien agréable soirée, des sets impecs de la part des groupes, ambiance détendue. Les canadiens de DDMMYYYY qui, au-delà de faire du très bon son, sont de bons rigolos avec leur chanteur qui a flashé sur mon truc et insiste pour me faire passer dans des galeries d'arts munichoises.

Deuxième soir, dans la salle cette fois, le set a été coupé en deux parties, avant et après les Pelvis Enragés. Particulier mais intéressant ce qu'ils font ces gars là, un genre de chanson-poésie-noise-electro. L'inverse du 1er soir : là j'étais à l'aise ; ça restera (pour moi) le "show" le plus intéressant depuis que j'ai commencé ce truc. Et, pour la première fois, j'ai eu l'impression d'avoir pu faire vraiment jouer ces marionnettes. Aux effets spéciaux les très prompts & efficaces Gégé, Elo et Dure-Mère.

Sur ce, les dits Dure-Mère enchaînent leur set, première fois que je les vois avec un vrai bon son, quel dommage que ce soir là il y ait encore moins de monde que la veille pour apprécier tout ça.

Allez, on va dire que ce set du 2e soir est "dédicacé" à Mélodie, une gamine de 8 ans présente toute la soirée, première public, qui fait de la batterie en free-lance et qu'est pas effarouchée par les punks bourrés voire relous c'est pas rien.

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